Instaurée en 2014 par le CSA en écho à la sous-médiatisation du sport féminin, la Journée Internationale dédiée au sport féminin est un bon prétexte pour se remettre au sport si l’on n’a pas encore entamé ses résolutions 2018. Opter pour un sport, un club ou une salle, le mode de transport pour s’y rendre et le matériel adéquat n’est toutefois pas anodin : et si l’on favorisait des choix durables ?
Bien choisir son équipement et ses vêtements
Selon le Ministère des Sports, les Français consomment chaque année près de 9 milliards d’euros en biens et matériels sportifs. Il est préférable de privilégier un équipement de qualité et de l’entretenir pour prolonger sa durée de vie. Mutualiser ses équipements est également une bonne option : emprunter, louer ou prêter son matériel par exemple. Les sites e-loue.com, sportymap pour la glisse ou encore Go Sport Montagne pour le ski proposent ce type de services. Côté achats, on peut se tourner vers du matériel sportif dit « éco-responsable » en se rendant par exemple sur mygreensport.com : on y retrouve le bilan environnemental de chaque produit proposé (voir capture écran ci-dessous). Pourquoi également ne pas privilégier du matériel d’occasion, sur troc.com, ebay.fr ou occasions.decathlon.fr ?
Repérer les structures labellisées « Sport responsable »
Le site sport-responsable.com recense toutes les structures sportives qui ont obtenu le label « Sport responsable ». Ce dernier, décerné par Generali et les Fédérations signataires de la Charte du Sport responsable, récompense les bonnes pratiques de ces clubs, ligues, associations : des actions pour encourager la mixité dans le sport, l’accessibilité de la pratique et des équipements à tous, ou des réflexes éco-responsables tels que des achats responsables, l’éco-mobilité dans les transports, la réduction des déchets… Il peut également s’agir d’actions en faveur de l’insertion et de la reconversion des sportifs ou pour promouvoir le fairplay et la citoyenneté.
Privilégier l’éco-mobilité pendant le trajet
Selon l’ADEME, qui s’appuie sur la réalisation de plusieurs Bilans Carbone de manifestations, plus de 80 % des émissions de gaz à effet de serre imputées à une manifestation sportive seraient dues au transport des personnes de l’organisation et des supporters. Par ailleurs en France, 16 millions de licenciés se déplacent chaque semaine pour aller à l’entraînement ou participer à une manifestation sportive. Que ce soit pour des déplacements en équipe ou pour se rendre dans sa salle de sport, mieux vaut ainsi privilégier les transports en commun ou le covoiturage et pour les petits trajets le vélo ou la marche, qui ont aussi l’avantage de constituer un échauffement.
Respecter son environnement et économiser l’eau
Faire du sport implique d’emmener avec soi de l’eau et parfois un encas. On privilégie la gourde réutilisable aux petites bouteilles en plastique, on évite les biscuits trop emballés et on privilégie les fruits par exemple. Randonnée, escalade, parapente, canoë-kayak, sont quant à elles tant d’activités extérieures qui nécessitent évidemment que l’on respecte le terrain environnant. L’ADEME préconise notamment de ne pas cueillir les plantes, essentielles à l’équilibre écologique, de rester sur les sentiers balisés et de ramener ses déchets à la maison. Après le sport, la douche ! Là aussi, on veille à ne pas trop gaspiller l’eau.
Créer de l’énergie en faisant du sport
Pourquoi ne pas créer de l’énergie en faisant du vélo ? En attendant l’avènement en France de salles de fitness récupérant l’énergie des sportifs pour produire de l’électricité, ou la commercialisation de vélos capables d’alimenter notre foyer en énergie, on peut toujours s’entraîner… à la gare. Depuis quelques années, la SNCF a installé dans ses principales gares le dispositif We Bike : des vélos d’appartement écologiques qui permettent de recharger son téléphone, son ordinateur ou sa tablette tactile (à 100 % en une heure, pour 400 à 600 calories de perdues à la clé).