Des labels existent pour y voir plus clair dans l'offre de chocolat, alors que Pâques approche.
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idées pratiques

Comment s'assurer de déguster du chocolat éthique pour Pâques?

Chaque année durant les fêtes de Pâques, la consommation de chocolat connaît un bond en France. C'est l'occasion de rappeler que ce produit, qu'il soit noir, au lait, ou blanc, n'est pas exemplaire du point de vue environnemental, mais que des labels existent pour faire un choix éclairé au moment de l'acte d'achat. 

Chaque année, Pâques représente un temps fort pour l’industrie du chocolat en France. Derrière Noël, la fête printanière représente tous les ans le deuxième pic de consommation, à hauteur de quelque 4,5 % des ventes annuelles. Seulement, au-delà de la quantité, il convient de jeter un œil à la qualité de ce produit plébiscité, dont l’impact environnemental et social a bien souvent de quoi nous couper l’appétit. Heureusement, des labels aident les consommateurs à y voir plus clair dans la profusion des marques et des provenances géographiques.

Traditionnellement génératrice de fortes inégalités entre pays riches et pays en développement, la culture du cacao, à l’image de celle du café, est une des cibles prioritaires des labels et certifications ayant trait au commerce équitable. La plupart de ces cahiers des charges sont destinés à agir sur le volet social en priorité, c’est-à-dire à rémunérer les producteurs à un prix garanti, leur offrir des conditions de travail décentes et mettre en place des programmes d’aide et de développement dans les régions concernées.

  • Le label World Fair Trade Organization (WFTO) : créé en 1989, ce label est un des pionniers du commerce équitable. Faisant du combat pour la juste rémunération des petits producteurs, son cahier des charges est rigoureux, tout comme l’évaluation faite par les pairs (les partenaires commerciaux) mais aussi par des tiers indépendants.
  • Le symbole des producteurs paysans (SPP): créé au Mexique en 2004 et importé en France en 2015, sa gestion est assurée par les petits producteurs eux-mêmes, qui définissent le cahier des charges et les prix rémunérateurs. Le SPP travaille à la valorisation des savoir-faire de l’agriculture paysanne.

Même s’il semble ici difficile de séparer nettement les aspects sociaux des aspects environnementaux, certains labels se tournent davantage vers l’un que vers l’autre. Du reste, parmi les labels cités ici, qui sont les plus reconnus, les deux critères tendent à converger vers des pratiques de culture raisonnée qui garantissent des produits de qualité. Cela explique en partie qu’en 2016, on estime que 76 % des produits issus du commerce équitable étaient également labellisés bio.

  • Le label Fair For Life : également tourné vers la situation socio-économique des producteurs, ce label créé en 2006 l’a été à la demande d’acteurs de l’agriculture biologique et sanctionne aussi le respect des écosystèmes.
  • Le label Max Havelaar : le pendant français de Fairtrade se situe parfaitement à la croisée des chemins social et environnemental. Il est réputé pour son cahier des charges très exigeant, tant sur le plan humain que sur le respect des écosystèmes ; il compte parmi les plus courants en France et fait figure de valeur sûre.
  • Le label Bio Partenaire/Organic Fair Trade : contrairement aux autres mentionnés, cette appellation fait du "bio" une condition nécessaire à la labellisation, tout en sanctionnant elle aussi le respect des principes éthiques du commerce équitable.

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