Pour faire le plein de nouveautés, une exposition sur notre relation à la nature et à la technologie, un roman graphique qui transporte au cœur d’une forêt et un documentaire sur l’urgence climatique.
“Uchronie”
Jusqu’au 17 septembre 2023, le musée de la chasse et de la nature à Paris propose une exposition intitulée Uchronie du photographe et artiste français Vincent Fournier. Bercé par la science-fiction et les récits d’anticipation, son travail explore les imaginaires du futur. Dans la série photographique Space Utopia (2007-23), il interroge notamment "l’habitabilité des paysages extra-terrestres". "Avec l’accord de la nasa, Vincent Fournier suit les astronautes sur les lieux d’entrainement, où ils testent leurs équipements, dans le désert américain de l’Utah, au Chili dans l’Atacama ainsi qu’en Islande dont le relief et l’environnement ressemblent à celui de la Lune ou de Mars”, détaille le musée de la chasse et de la nature.
En parallèle, les séries Post Natural History (2012-2023), Auctus animalis, Flora incognit (2023) et les sculptures Fleurs de chair (2013) interrogent notre rapport à la nature et à l’évolution des espèces. Tout un programme.
“Les pistes invisibles”
Le pitch : “Un homme délaisse sa vie du jour au lendemain. Sans préméditation, il s’enfonce dans une forêt pour y disparaître. Il y restera 25 ans, vivant de ce que lui offre la nature et de menus larcins dans les cabanes avoisinantes.”
Disponible en librairie, “Les pistes invisibles”, roman graphique réalisé par Xavier Mussat, est inspiré d’une histoire vraie, celle de l’Américain Christopher Knight, qui, après une panne sur une route du Maine en 1986, a abandonné sa voiture et s’est enfoncé dans la forêt pour y vivre caché pendant près de 27 ans. A partir de cet acte mystérieux, le bédéaste livre une fiction singulière sur le thème de la disparition. Pensé également comme une bande dessinée sonore, les pistes invisibles met les sens en éveil.
“Pourquoi on se bat”
Entourée de ses meilleurs amis, le réalisateur Solal Moisan (26 ans) et la danseuse Jade Vergnes (22 ans), Camille Etienne (23 ans), activiste pour la justice climatique et sociale, part, caméra à l’épaule, filmer la source de son engagement : la fonte des glaciers. "On sait que le dérèglement climatique est là, mais, peu de gens y ‘croient’ vraiment. C’est la raison pour laquelle j’ai décidé de faire ce documentaire”, confie Camille Etienne.
Disponible gratuitement sur TV5MONDE plus, Pourquoi on se bat, websérie documentaire de quatre épisodes créée en partenariat avec des ONG tels que Greenpeace ou Alternatiba, invite le spectateur à agir. "Nous espérons créer un mouvement citoyen pour appeler les décideurs à prendre des mesures plus ambitieuses pour lutter contre le dérèglement climatique et pour garantir plus de justice sociale."
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