L'an dernier, sur l'ensemble des déchets récupérés, environ 5 % ont été réemployés, 48 % recyclés, 44 % valorisés en énergie (incinérés) et 3% éliminés selon l'éco-organisme Ecomaison (anciennement Eco-mobilier), qui a lancé la filière de recyclage de l'ameublement en 2012.
Alors que 55 % des meubles usagés terminaient leur vie en enfouissement en 2012, ce taux est donc passé à 3 %. Ecomaison est devenu le premier fournisseur de bois recyclé en France avec 760 000 tonnes traitées l'an dernier, selon un communiqué.
Ecomaison compte plus de 6 700 points de collecte : dans plus de 3 700 déchèteries des collectivités, chez près de 1 500 distributeurs, fabricants ou livreurs d'ameublement et auprès d'associations.
Chaque Français dispose désormais d'un point de collecte à moins de 15 km de son domicile, relève l'association dans son communiqué.
La loi Agec relative à la lutte contre le gaspillage et à l'économie circulaire impose aux professionnels de l'ameublement de nouvelles obligations, comme la reprise obligatoire des meubles usagés des clients ou l'interdiction d'éliminer les invendus.
Ecomaison associe 68 actionnaires issus des secteurs de l'ameublement, de la literie, du bricolage, du jardin, du jouet et du bâtiment.
Après les couettes et oreillers usagés, l'éco-organisme a récemment élargi son activité aux articles de bricolage et de jardin, jouets et jeux de plein air, produits de décoration textile et produits et matériaux de la construction et du bâtiment.
Avec AFP.
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