Appliquant à l’investissement les principes du développement durable, l’investissement socialement responsable (ISR) offre aux épargnants et investisseurs la possibilité de contribuer à l’élaboration d’une économie plus vertueuse. Il consiste ainsi à prendre en compte des facteurs extra-financiers dans les décisions d’investissements, et ce au même titre que les considérations financières.
Pour permettre aux investisseurs d'identifier les produits d'investissement responsable, un label ISR a notamment vu le jour en France.
Qu’est-ce que le label ISR ?
Créé en 2016 par le ministère de l’Economie et des Finances, le label ISR vise à "permettre aux épargnants, ainsi qu’aux investisseurs professionnels, de distinguer les fonds d’investissement mettant en œuvre une méthodologie robuste d’investissement socialement responsable (ISR), aboutissant à des résultats mesurables et concrets", selon son site internet.
Initialement attribué aux OPCVM investis en actions et/ou en obligations, le label ISR concerne également désormais les fonds alternatifs (FIA), à l’instar des fonds immobiliers (SCPI et OPCI) notamment. En outre, le nouveau cahier des charges s'applique désormais aussi aux "mandats de type institutionnel".
Quels sont les critères d’attribution du label ?
D'après ses propres chiffres, le label ISR comptait 1 134 fonds labellisés de 191 sociétés de gestion, pour 753 milliards d'euros d'encours au 31 décembre 2022. Pour décrocher ce précieux sésame, valable trois ans, chaque fonds se doit de répondre aux exigences du label, réparties à travers six grands piliers, à savoir : "définir les objectifs recherchés" ; "mettre en place une méthodologie d’analyse" ; "construire et gérer le portefeuille" ; "engager les parties prenantes" ; "informer les investisseurs et les épargnants" et "évaluer les impacts de la démarche". Certaines exigences peuvent toutefois être amenées à changer pour prendre en compte les spécificités de l’investissement immobilier.
L'investissement socialement responsable à la conquête de l'espace
