Entre 2013 et 2017, la consommation énergétique du numérique a crû de 50 %, soit près de 10 % de la consommation mondiale
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INFO PARTENAIRE

Comment imaginer le travail de demain ?

Depuis 2005, Jamespot édite des logiciels collaboratifs pour permettre aux entreprises de mieux communiquer, en interne et en externe, grâce au numérique. Leur mission ? Imaginer et créer les solutions d’aujourd’hui et de demain.

L’usage croissant des services numériques affecte l'évolution des émissions de gaz à effet de serre à l'échelle planétaire. Entre 2013 et 2017, la consommation énergétique du secteur a crû de 50 %, soit près de 10 % de la consommation mondiale. Ces chiffres, relayés par Carbone4, ne concernent d’ailleurs que la phase de fonctionnement des appareils. 

Chaque organisation est unique. Pour leur  permettre de retrouver cette unicité dans le numérique et obtenir une meilleure cohésion entre leurs collaborateurs, Alain Garnier a imaginé Jamespot, un outil collaboratif pour les entreprises qui se distingue par sa modularité. Rencontre. 

Jamespot, qu’est ce que c’est concrètement ? 

Notre solution est dotée d’une multitude de fonctionnalités métiers afin de permettre à nos clients de faciliter leurs échanges tout en renforçant leur productivité. A l’heure du travail hybride, nous devons être innovants et proposer des méthodes de transmission d’informations “intelligentes”. En quelques mots, nous voulons remettre l’humain au cœur des systèmes d'information.

 
Pourquoi avoir intégré le développement durable dans la culture de Jamespot ?

Le problème du numérique, c’est qu’on a souvent du mal à voir réellement les impacts. Ils ne sont ni tangibles, ni palpables, ce qui génère une boucle de rétroaction. Car tout cet immatériel implique pourtant bel et bien du matériel derrière. Et ce matériel devient de plus en plus sophistiqué. 

Nous avons réalisé un premier bilan carbone en 2015 pour mesurer notre impact environnemental. Par le biais de nos investissements dans différents projets, de la sensibilisation auprès de nos collaborateurs et de notre solution qui permet de réduire sa consommation énergétique, nous sommes aujourd’hui fiers de pouvoir dire que nous agissons directement sur les plans sociaux, technologiques, mais aussi environnementaux des organisations. Avec quatre cent mille utilisateurs au quotidien et une cinquantaine de collaborateurs, en interne, c’est un impact plutôt significatif. 

En interne, quelles sont les actions menées ? 

La principale mesure concerne la mise en place du télétravail de manière totalement libre. Aujourd’hui, 90% de nos salariés sont complètement remote. Cela a permis de réduire drastiquement notre empreinte énergétique. Une journée de télétravail mutualisée à l’ensemble de nos collaborateurs correspond à une économie de presque 10% de notre consommation énergétique mensuelle. 

Pour pallier le risque d’effet d’isolement et pour renforcer la cohésion d’équipe, nous avons imaginé Jamespot Land, notre solution de bureau virtuel. A l’aide d’une technologie 2D (une technologie qui consomme moins qu’un appel en visioconférence), nos salariés peuvent se croiser, se voir et échanger de manière plus spontanée dans cet espace virtuel, comme au bureau. Cet outil ludique a complètement changé notre perception du travail à distance. 

Jamespot Land : le bureau virtuel utilisés pour communiquer en interne
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Dernièrement, nous avons également utilisé cette nouvelle solution pour organiser un événement virtuel inédit. Nous avons ainsi réuni nos clients, partenaires et prospects, à l’occasion du Jamespot Summit. Pendant toute une journée, nous avons donc accueilli trois cents personnes sur une carte virtuelle, spécialement créée et aménagée pour l'événement. Cet événement a permis à tout notre écosystème de découvrir le potentiel des bureaux virtuels en participant à différentes activités professionnelles, comme des conférences et des ateliers.

Le Jamespot Summit, un événement virtuel qui a réuni prospects, clients et partenaires.
© Jamespot

L’outil Jamespot a-t-il, en tant que solution logicielle, un impact positif sur l’environnement ?

Oui. Pour commencer, nous travaillons sur des serveurs verts. Ils possèdent un PUE (« power usage effectiveness » soit l’indicateur d'efficacité énergétique) plus faible que la moyenne des autres data centers. Seulement 8% de l’énergie produite est perdue et les systèmes de refroidissement ne nécessitent pas de climatisations, ce qui minimise l'utilisation de l’eau.

Un deuxième point concerne notre solution de stockage, qui permet d’échanger des fichiers dans un seul et même espace commun et collaboratif. En revanche, le mail démultiplie le stockage et "recopie” ce fichier en fonction du nombre de personnes contactées. Imaginons que j’envoie un mail avec une pièce jointe à vingt personnes. Le fichier sera alors dupliqué en une vingtaine de copies, et même à deux fois plus, soit quarante fois ! Selon la loi de Metcalfe, plus un réseau compte de personnes, plus l’effet rebond est exponentiel. En déposant le fichier dans un fichier collaboratif à destination d’une vingtaine, ou d’une quarantaine de personnes, le fichier restera unique. 

Quels sont vos projets futurs ?

Nous travaillons avec un sociologue des usages pour essayer de comprendre la réalité des pratiques vertueuses que nous faisons évoluer en permanence. Nous sommes à l'image de la solution que nous éditons, en constant développement, avec en moyenne cinq mises en production quotidiennes sur les nouveaux produits. 

Le futur amènera avec lui ses nouveaux usages avec des conséquences directes sur la qualité de vie au travail. Par exemple, le métavers de type 3D est très consommateur en énergie et implique du nouveau matériel, sans forcément offrir une meilleure expérience client. Cette année, nous souhaitons multiplier les prises de conscience écologique directement chez les clients, en faisant de la pédagogie par le biais de groupes de travail que nous mettons en place. 

Pour finir, avez-vous des conseils simples à mettre en place pour les organisations qui souhaiteraient entamer leur transition numérique ? 

Le premier concerne le matériel : l’achat du neuf représente la charge la plus lourde en termes de bilan carbone. Nous devons réfléchir à la durabilité des appareils, en favorisant l’achat de seconde main et de produits recyclés. Double bonus : cela a aussi un impact sur le pouvoir d’achat ! Nous devons arrêter la coquetterie de vouloir un produit neuf tous les ans. 

Le second concerne les logiciels : les entreprises devraient quitter le mail et opter pour un espace collaboratif unique plutôt que de multiplier les outils. D’après l’étude 2023 du cabinet Lecko, un collaborateur émet 10.5KgCO2e/an dont 68,4 % sont issus des espaces de stockage et 16,8 % des mails. En optant pour une alternative, l’impact est immédiat : la facture est en moyenne divisée par dix dans toutes les entreprises. 

En partenariat avec Jamespot.

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