Alors que l'industrie textile s'avère très gourmande en ressources, la startup australienne Nanollose semble détenir une solution alternative. Grâce à un procédé de fermentation, elle transforme les déchets en tissu grâce aux microbes.
La fermentation de déchets organiques et de microbes pour se transformer en tissu
Cette fibre durable, appelée nullarbor, s'apparente à de la viscose. Contrairement aux tissus classiques comme le coton, sa technique de fabrication ne nécessite ni soleil, ni terre, ni pesticide, ni engrais et enfin, très peu d'eau. Les microbes se chargent de tout, en "mangeant" la biomasse, ce qui permet de transformer le déchet en tissu. Le processus utilise une "bactérie non dangereuse et non infectieuse dans un système biologique", précise l'entreprise sur son site web.
Pour l'heure, la fibre nullarbor est encore en phase de test. Les Australiens utilisent des déchets organiques de noix de coco importés d'Indonésie mais espèrent par la suite utiliser des "déchets de biomasse provenant des industries de la bière, du vin et des aliments liquides".
Alors qu'à ce jour, la fabrication d'un seul tee-shirt en coton nécessite 2700 litres d'eau, cette solution plus écologique et durable devrait vivement intéresser les grandes industries textiles.