La généralisation des véhicules électriques dans le secteur automobile représente un enjeu déterminant pour l'avenir de la mobilité durable.
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Le tout électrique, réalité ou utopie ?

La généralisation des véhicules électriques dans le secteur automobile représente un enjeu déterminant pour l'avenir de la mobilité durable. Avec des défis environnementaux croissants et des objectifs stricts de réduction des émissions de carbone, l'accessibilité de ces véhicules devient essentielle pour favoriser leur adoption. Mais face à ces ambitions, peut-on vraiment envisager une transition à court terme ? 

Au 1er janvier 2023, la France comptait 38,9 millions de véhicules en circulation, dont 882 531 voitures électriques. Si ce nombre paraît encore modeste face à l’ensemble du parc automobile, il témoigne d’une progression spectaculaire. En effet, il n’y avait que 102 véhicules électriques sur les routes françaises en 2010, un chiffre passé à près de 300 000 en 2020, avant d’approcher aujourd’hui le million, selon les données du baromètre de l’Avere.  

Cette dynamique montre un engouement croissant pour la mobilité électrique, bien que celle-ci doive encore franchir de nombreux obstacles pour s’imposer durablement. Alors, le "tout électrique" : réalité en marche ou une utopie encore lointaine ?  

Une importante dynamique de marché 

Selon un sondage réalisé par Electra et OpinionWay, une personne sur cinq envisage de rouler en voiture électrique d’ici 2026. Actuellement, 16 % des sondés possèdent d’ailleurs déjà une voiture électrique ou hybride. Un chiffre significatif, d’autant plus que les principaux obstacles à l’adoption, tels que l’autonomie des véhicules et le manque d'infrastructures de recharge, tendent à s’estomper progressivement. 

En effet, avec plus de 120 000 bornes de recharge publiques désormais disponibles en France, le réseau s’est considérablement étoffé ces dernières années. Ce progrès reflète l'ambition du gouvernement, qui vise à porter ce nombre à 400 000 d’ici 2030. Une expansion rapide des infrastructures qui envoie un signal clair aux consommateurs : l’électrique devient désormais une option de plus en plus crédible face à la motorisation thermique. 

Des aides financières

L’adoption des véhicules électriques est également soutenue par diverses aides financières. Parmi les plus connues, la prime à la conversion incite les particuliers à remplacer leurs anciens véhicules polluants par des modèles plus écologiques. En parallèle, le bonus écologique offre une réduction du coût d’achat ou de location des véhicules électriques ou à hydrogène, qu’ils soient neufs ou d’occasion.  

Certaines régions proposent également des aides supplémentaires, conditionnées par le revenu des ménages. Ces dispositifs permettent non seulement de rendre les véhicules électriques plus accessibles, mais aussi de dynamiser le marché, en incitant des ménages qui n'auraient peut-être pas envisagé de telles dépenses à franchir le pas. 

L'importance de l'assurance 

Mais investir dans une voiture électrique ne se limite pas à l'achat ; il est également essentiel de protéger son véhicule avec une assurance adaptée. Groupama, avec son assurance auto, se distingue par ses offres spécialement conçues pour la mobilité électrique. L’assureur propose plusieurs formules, incluant deux options "au tiers" et deux "tous risques", qui s’ajustent en fonction des besoins spécifiques des conducteurs. 

Un des atouts de ces assurances est la prise en charge des besoins spécifiques aux véhicules électriques. Par exemple, quel que soit le contrat choisi, si la batterie est déchargée, le conducteur est remorqué jusqu’à la station de recharge la plus proche. Avec l'option "assistance panne 0 km", cette garantie s'applique même si l’incident survient à domicile. De plus, la batterie et les câbles de recharge sont couverts en cas de vol ou de dégradation. 

L’assureur propose également des réductions pour les conducteurs qui parcourent moins de 8 000 km par an, une mesure qui s’adresse particulièrement à ceux qui utilisent leur voiture électrique pour de courtes distances. Enfin, en cas de vol ou d’accident rendant la voiture irréparable, certaines formules garantissent un remboursement à hauteur du prix d’achat initial pendant les trois premières années. 

En conclusion, le "tout électrique" devient de plus en plus envisageable, même s'il demeure un projet à long terme. D'ici 2035, seules les voitures équipées de moteurs électriques et celles à moteurs thermiques utilisant exclusivement des carburants synthétiques seront autorisées à être vendues dans l’UE. Une transition qui annonce donc un avenir où l’électrique pourrait s’imposer comme la norme.