Certains l’ont déjà décoré depuis le début du mois, d’autres viennent à peine d’en choisir un, mais une chose est certaine : le sapin de Noël reste une valeur sûre des fêtes de fin d’année. Selon Planetoscope, il s’écoule en moyenne 6 millions de sapins par an, dont un million de sapins artificiels.
Si au premier abord ceux-ci peuvent faire croire qu’ils sont plus écologiques que les sapins naturels en raison de la possibilité de les réutiliser, leur impact environnemental est en réalité beaucoup plus important. La grande majorité est fabriquée en Chine et dans le reste de l'Asie de l'Est, ce qui rend le bilan carbone lié à leur transport plus important que les sapins naturels.
Selon une étude de Ellipsos, les sapins artificiels produisent l’équivalent de 8,1 kg de CO2 sur l’ensemble de son cycle de production, contre 3,1 kg pour un sapin naturel. Pour faire en sorte que le sapin artificiel soit moins polluant qu’un sapin naturel, il faudrait le garder au minimum vingt ans, alors que la plupart ne sont gardés par les ménages qu’en moyenne...trois ans.
Face à ce constat, il existe plusieurs alternatives "écoresponsables". ID fait le point.
Le sapin à replanter
Contrairement aux sapins traditionnels qui ne peuvent plus repousser si on les plante dans le jardin après les fêtes, les sapins en pot est un arbre encore vivant. Ceux-ci sont déterrés d’un terrain agricole en sylviculture avec de la terre fertile. L’Association Française des Sapins de Noël livre plusieurs conseils pour l’entretenir durant les festivités. Il est notamment conseillé de l’arroser régulièrement et de le placer à côté d’une fenêtre pour lui permettre d’absorber la luminosité de l’extérieur. Attention toutefois à ne pas le placer près d’une source de chaleur, comme le chauffage ou la cheminée, qui pourrait l’assécher rapidement.
Choisir un sapin local
Si les sapins naturels sont considérés comme plus respectueux de l’environnement que les sapins artificiels, leur achat ne garantit pas pour autant un meilleur bilan carbone s’ils sont produits à plus d’une centaine de kilomètres de chez soi. Plusieurs labels permettent de s’y retrouver pour choisir un sapin. On retrouve notamment le label Plante Bleue et celui de Fleurs de France qui s’engagent à proposer des arbres issus d’une production durable, locale et sans pesticides.
Passer à la location
Une fois les fêtes de Noël passées, une grande majorité de sapins sont tout simplement jetés à la poubelle ou sur les trottoirs. Pour éviter cette source de déchets, il existe désormais des options de location de sapins. Considérée comme une solution économique et écologique de plus en plus populaire, celle-ci consiste à louer un conifère chez un pépiniériste ou entreprise spécialisée, comme la campagne Treezmas. Ces sociétés viennent alors les récupérer à domicile une fois les fêtes passées pour les replanter et leur offrir une seconde vie. Afin de limiter le gaspillage, il est également possible d’adopter le même sapin et ainsi le voir grandir chaque année.
Le sapin fait maison
L’installation d’un sapin dans son logement vient avec son lot de responsabilités : il faut aller le chercher, le transporter, puis ramasser les épines tombées chaque année. Et si l’alternative à ces contraintes était de fabriquer son propre arbre de Noël ? Internet regorge d’idées originales de sapin, notamment ceux faits en bois, qui permettent aux plus bricoleurs d’apporter un brin de créativité aux fêtes de fin d’année. Dans l’optique d’un choix responsable, il est recommandé de le construire en utilisant des matériaux de récup' ou encore des branches trouvées lors de balades en forêt.
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