La pêche électrique est officiellement interdite dans les eaux françaises.
©De SweetLeMontea/Shutterstock
LE RÉCAP'

Pêche électrique, faune d'eau douce et climatosceptiques : ce qu'il ne fallait pas manquer cette semaine

L'interdiction de la pêche électrique dans les eaux françaises, le déclin de la faune présente dans les lacs et les rivières, et les climatosceptiques plus présents dans les médias que les climatologues chevronnés : voici ce qu'il ne fallait notamment pas manquer cette semaine dans l'actualité durable. 

C'est la fin, pour la pêche électrique dans les eaux françaises. Depuis le mercredi 14 août, celle-ci est officiellement interdite, selon ce qu'a annoncé le ministère de l'Agriculture. L'interdiction européenne ne prendra quant à elle effet qu'en 2021. "Comme le Gouvernement s’y était engagé et comme Didier Guillaume l’avait annoncé à l’Assemblée nationale, un arrêté du préfet de la Région Normandie en date du 25 juillet rend effective cette interdiction dans les eaux françaises concernées, pour tous les navires, dès le 14 août 2019 et jusqu’à la date de la généralisation de cette interdiction dans l’ensemble des eaux européennes", précise le communiqué du ministère. Pour rappel, la pêche électrique consiste à envoyer depuis un chalut des impulsions électriques dans le sédiment pour y capturer des poissons vivant au fond des mers. Elle est jugée destructrice pour les fonds marins.

Un déclin drastique...

Une étude inédite publiée dans la revue Global Change Biology a par ailleurs dressé un constat inquiétant cette semaine : en un peu plus de quarante ans, soit entre 1970 et 2012, 88 % de la faune présente dans les lacs et les rivières a disparu dans le monde. "Les résultats sont alarmants et confirment les craintes des scientifiques impliqués dans l'étude et la protection de la biodiversité des eaux douces", peut-on notamment lire dans le communiqué de presse de cette étude. À quoi est due cette disparition ? À deux principales menaces, selon l'étude : la surexploitation des espèces par l’Homme et la disparition des rivières. "Le déclin mondial maintenant quantifié de la mégafaune d'eau douce souligne le besoin urgent d'actions de conservation pour la biodiversité en eau douce", alertent les scientifiques. Relire notre article ici

Les climatosceptiques un peu trop à l'honneur ?

Une autre étude, cette fois publiée dans Nature Communications, s'intéresse à un tout autre sujet : la présence dans les médias des personnalités niant le réchauffement climatique face aux climatologues reconnus à l'échelle mondiale. Résultat : "Nous avons découvert que la visibilité des négateurs du climat a été 49 % plus importante que celle du changement climatique", précisent les auteurs de l'étude, qui ont étudié 100 000 articles de la presse papier ou Internet publiés entre 2000 et 2016. Selon l'AFP, "Même au sein d'une sélection de médias anglophones de premier plan comme le New York Times, le Guardian ou le Wall Street Journal, ces négateurs du climat ont été cités un peu plus souvent", et ce déséquilibre serait amplifié par les réseaux sociaux, tels que Twitter et Facebook. De quoi créer la confusion chez le grand public, voire "saper" la crédibilité des climatologues, déplorent les auteurs.

Et côté solutions alors ?

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©Adopte ma Tomate

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Et puis que faire enfin, pour en finir avec l'achat de bouteilles d'eau en plastique à l'aéroport, une fois passé les douanes, pour se désaltérer dans l'avion ? L'idéal est peut-être de ne plus pouvoir s'en procurer et d'avoir recours à une alternative plus durable : remplir sa gourde dans un point d'eau, ou encore acheter une bouteille d'eau dans un emballage plus écolo. À l'aéroport de San Francisco, à compter du 20 août, cela sera une réalité ! Les bouteilles d'eau en plastique s'apprêtent à y être tout simplement interdites. 

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