Climat : Greenpeace demande la réduction des vols intérieurs
Dans le cadre du projet de loi issu des travaux de la Convention citoyenne pour le climat (CCC), le gouvernement veut interdire les vols domestiques s'il y a une alternative possible en train en moins de 2h30, à l'exclusion des vols en correspondance. Mais selon Greenpeace, la proposition gouvernementale exclurait "les trois connexions les plus émettrices" de CO2 (Paris-Nice, Paris-Toulouse, Paris-Marseille), et demeurerait donc trop timide. La ligne de l’ONG est claire : il faut réduire drastiquement le trafic aérien, protégeant, accompagnant et associant les travailleurs et travailleuses impactées, et abandonner les projets d’extension des aéroports, qui favorisent la croissance du secteur alors que ce dernier devrait voir sa place progressivement réduite.
L'investiture de Joe Biden, ou le retour des États-Unis dans l'accord de Paris
À l’occasion de son investiture, le démocrate Joe Biden a pris la suite du républicain Donald Trump à la Maison Blanche, devenant ainsi le 46ème président des États-Unis. Le vainqueur des dernières élections a déjà fait part de ses intentions : il entend redorer le blason du pays de l’Oncle Sam sur la scène internationale. Biden s’est notamment engagé à ce que la première puissance mondiale réintègre l'accord de Paris, parmi une série d'autres mesures environnementales, migratoires ou encore sanitaires... De ses décrets sur le port du masque jusqu’à un ambitieux plan de relance de l’économie, la volonté de rupture du nouveau chef de l’Etat est affichée, et pourrait faire repartir les Etats-Unis sur des bases nouvelles.
Climat : le réchauffement climatique est bel et bien dû à l'Homme
La quasi-totalité du réchauffement climatique constaté depuis le début de l'ère industrielle a été provoquée par les activités humaines, selon une étude parue dans la revue Nature Climate Change. Ces travaux estiment ainsi que les processus naturels sont "négligeables" en la matière. La planète aurait déjà gagné 1°C en température moyenne depuis le milieu du XIXème siècle. Or, l’accord de Paris a pour ambition de contenir le réchauffement en deçà de 1,5°C, ce qui signifie que si l’estimation actuelle était trop basse, il pourrait être déjà trop tard pour que les objectifs de l’accord soient réalisés. Dans le meilleur des cas, une baisse des émissions comparable à celle, contrainte par le Covid-19, de 2020, serait nécessaire pour rester en dessous des 2°C.
Référendum sur le climat : le Sénat pose ses conditions
Dans le cadre du référendum sur le climat proposé par le chef de l’Etat, le président du Sénat (LR) Gérard Larcher a posé ses conditions, notamment son refus d'inscrire dans le préambule de la Constitution le principe de la protection climatique. Pour Larcher, sa place figure plutôt « dans un article au même niveau que d'autres libertés fondamentales, l'égalité entre l'homme et la femme, la liberté d'entreprendre ». Une guerre sémantique se joue également entre les partisans et les détracteurs de cette initiative, les premiers voulant que l’Etat "garantisse" la lutte contre le changement climatique, et les seconds qu’il "agisse" seulement en ce sens. S’il obtient l’aval de l’Assemblée nationale et du Sénat avant 2022, ce référendum sera le premier à se tenir en France depuis celui sur la Constitution européenne en 2005.
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