Rétrospective 2023: à un an des Jeux, la Seine fait des siennes

Entre annulation cet été des épreuves tests de natation en eau libre et perturbations des tests event de para triathlon, la tenue des premiers essais de nage dans la Seine, à un an des JO-2024 à Paris, n'a rien eu d'un long fleuve tranquille.

Le 17 août 2023, sous le soleil parisien, la Britannique Beth Potter remporte le test event femmes de triathlon à Paris, à moins d'un an du début des Jeux Olympiques (26 juillet-11 août). La course hommes est remportée le lendemain par un autre Britannique, Alex Yee.

Mais la victoire est sans doute ailleurs pour les organisateurs et la mairie de Paris. Après plusieurs moments de doute, la Seine a enfin pu accueillir ses premiers nageurs, alors que la baignabilité du fleuve devrait être l'un des grands héritages des Jeux olympiques et paralympiques.

En trois semaines en août, la qualité de l'eau a remis en cause trois autres épreuves qui devaient s'y dérouler.

Début août, les orages et les fortes pluies ont d'abord entraîné l'annulation d'une manche de Coupe du monde de natation en eau libre. Au lendemain des tests event de triathlon, ce sont cette fois les épreuves de nage de para triathlon et du relais mixte qui sont supprimées, à cause d'un nouvel épisode de pollution du fleuve.

Ainsi pas de triathlon, mais un duathlon, solution envisagée par l'organisation dans un an en cas de problème, mais qui n'a jamais encore eu lieu lors des Jeux.

La météo n'étant pas la raison de ce dernier revers du mois, la mairie de Paris a indiqué un peu plus tard que cette pollution était due au "dysfonctionnement d'une vanne" du réseau d'assainissement parisien, qui aurait dégradé la qualité de l'eau.