"Face au pic de pollution, j'ai proposé hier aux services de l'État d'interdire temporairement la circulation des véhicules polluants. Ils ont refusé. Résultat, aujourd'hui, l'air est irrespirable. Sortons de l'inertie. Il faut des mesures automatiques dès qu'un pic survient", a-t-elle tweeté.
"Priorité à la santé publique", a fait valoir sur Twitter également son adjoint aux Transports Christophe Najdovski. "La Ville de Paris continuera à demander à l'État et au préfet de police la reconduction de la circulation différenciée, pour réduire significativement les émissions de polluants, tant que la situation le nécessitera au vu des prévisions météo".
Airparif avait prévenu jeudi d'un "risque de dépassement du seuil d'information en particules PM10" pour le jour-même et vendredi. "Pour les particules inférieures à 10 ?m, le niveau d'information de 50 ?g/m3 en moyenne sur la journée devrait être dépassé (vendredi)", avec un "niveau maximum prévu en situation de fond dans la région Île-de-France compris entre 50 ?g/m3 et 60 ?g/m3", selon un communiqué.
Aucun dépassement du seuil d'information à la pollution aux particules fines n'est prévu en revanche pour samedi 23 février, selon le site internet d'Airparif. En cas de pic de pollution, il revient à l'État et aux collectivités de décider de mesures, parmi lesquelles la circulation différenciée, qui interdit la circulation des voitures les plus polluantes en fonction de leurs vignettes Crit'Air, obligatoires à Paris.
Avec AFP.