De nouveau ce tonnage est en recul (-1,40%), pour la 3e année consécutive, en corrélation avec la baisse des ventes de médicaments - sur fond de croissance et de vieillissement de la population. Il correspond à 159 grammes par habitant collectés l'an dernier. La séparation des emballages en carton et notices (à jeter en bac jaune, avec le tri sélectif) et des médicaments eux-mêmes (à rapporter à la pharmacie) entre dans les esprits.
En revanche, une campagne de communication va être menée cet été, pointant que les autres produits de santé ou de parapharmacie, même achetés en officine, ne doivent pas être rapportés à la pharmacie.
"Le tri s'affine" et "le bon usage du médicament favorisé par les professionnels de santé devient une évidence dans les comportements", affirme Cyclamed, organisme financé par les industries pharmaceutiques pour gérer la fin de vie de leurs produits. Pendant le confinement, les Français avaient été invités à suspendre leurs dépôts.
Selon un sondage BVA réalisé en avril pour Cyclamed, huit personnes sur dix déclarent rapporter à la pharmacie leurs médicaments non utilisés, d'abord pour des raisons liées à la préservation de l'environnement (pour 85% d'entre eux) et de sécurité, afin d'éviter les intoxications ou les confusions au sein du foyer (67%). Les médicaments sont in fine regroupés par les grossistes-répartiteurs pour être incinérés, à des fins énergétiques.
Avec AFP.
Vous avez apprécié cette information ? Abonnez-vous à notre newsletter en cliquant ici !
Pour aller plus loin et agir à votre échelle, découvrez notre guide pratique « La mode éthique dans nos dressings ».
Au sommaire : interviews, quiz, conseils et astuces… 68 pages de solutions pour se mettre à la mode éthique !
©ID, l'Info Durable
Pour en savoir plus et commander votre guide, c’est par ici.
Merci ! #TousActeurs.