En 2021, le vingtième baromètre de la finance solidaire révélait que l’encours total de l’épargne solidaire avait augmenté de 27 % en un an. En investissant dans ce type de placements, les Français entendent donner un sens à leur argent, en soutenant des projets qui répondent aux défis environnementaux et sociétaux actuels. Comment le paysage de l’assurance de personne a-t-il évolué au rythme de l’éveil d’une conscience écologique ? Comment l’épargne solidaire s’est-elle dessinée comme la solution de placement à bon escient ?
Se constituer un patrimoine vert au quotidien
Selon une étude “Impact du changement climatique sur l’assurance à l’horizon 2050” conduite par France Assureurs, le coût des sinistres dus aux événements climatiques augmenterait de 93% entre 2020 et 2050, en comparaison à la période 1989-2019. Selon une autre étude d’Assurance Prévention datant de 2021, si 79 % des Français sont conscients des nouvelles problématiques climatiques, seulement 38 % y sont préparés. Cette nouvelle difficulté vient redéfinir les besoins des foyers en matière d’assurance de leurs biens, mais aussi réorienter leurs priorités en matière d’investissement à long terme au profit d’initiatives écoresponsables et solidaires.
Entrée en vigueur en 2020, la loi PACTE vient redessiner le catalogue des offres d’assurance, en intégrant la notion d’investissement responsable. Les assureurs s’engagent alors à inclure dans leur catalogue d’offres au moins une unité de compte bénéficiant d’un des trois labels de référence en matière de finance solidaire : ISR (Impact Social Investing), Greenfin ou Finansol. En amont de la signature du contrat, le pourcentage d’unités de compte labellisées devra être précisé. Sous l’impulsion du gouvernement et pour répondre aux nouvelles exigences des épargnants, le panorama de l’épargne est réorienté vers des investissements plus responsables et solidaires.
L’épargne responsable, c’est quoi ?
De plus en plus sensibles aux problématiques environnementales et sociétales, les assurés veulent donner un sens à leurs investissements. Atteindre ses objectifs financiers, oui, mais en contribuant à développer le monde écoresponsable et solidaire de demain.
L’épargne responsable vient apporter cette dimension environnementale, sociétale ou de gouvernance à un objectif de performance financière. En résumé, elle permet de donner du sens à son épargne et de contribuer à une planète plus verte. Le vingtième baromètre de la finance solidaire publié par La Croix et par l’association Fair, annonce un record de l’encours de l’épargne solidaire atteignant 24,5 milliards d’euros à fin de l’année 2021. Cette épargne peut être salariale (PEE, PERCO), collectée par des entreprises solidaires, ou bien bancaire (livrets, contrats d’assurance vie).
Face à cette nouvelle demande, les assureurs ont enrichi leur catalogue avec des produits d’épargne dont les fonds collectés financent la transition énergétique, à l'instar du LDDS (Livret de Développement Durable et Solidaire). L’objectif : contribuer à une économie plus vertueuse en aidant leurs assurés à investir dans des projets qui vont dans le sens de leur engagement.
Quand les assureurs prennent un tournant éco-responsable et solidaire
Dès 2009, MAIF a proposé une gamme de produits d’épargne responsables et solidaires : assurance vie, plan d’épargne retraite ou livrets. “En tant qu’entreprise à mission, nous voulons qu'à terme chaque euro investi ait un impact positif sur son écosystème”, appuie Pascal Demurger, directeur général de MAIF. Le rapport ESG-Climat 2021 MAIF dresse un bilan positif : l’assureur a déjà réinjecté 1,2 milliard d’euros dans la transition énergétique grâce à l’épargne collectée sur les contrats d’assurance vie.
En France, ces cinq dernières années, grâce à l’épargne solidaire MAIF et à France Active, ce sont 134.5 millions d'euros qui ont été investis dans des entreprises françaises engagées.
En partenariat avec la MAIF.
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