Tandis que se tient cette semaine à Paris le Mondial de l’automobile, le gouvernement a annoncé injecter une enveloppe de 70 millions d’euros pour développer l’électrique. Dimanche dernier, Emmanuel Macron a également annoncé dans un entretien publié par Les Echos un coup de pouce au bonus écologique, rehaussé de 6000 à 7000 euros. Et d'après un récent sondage réalisé par l'institut Odoxa, 30 % des Français se disent prêts à sauter le pas de la voiture électrique. De quelles aides peut-on bénéficier pour l’achat d’un véhicule plus propre ?
La prime à la conversion
La prime à la conversion est une aide nationale mise en place par l’Etat visant à soutenir le remplacement d’un véhicule trop vieux et trop polluant par une version plus propre. Son montant maximum est de 5000 euros et reste contrainte par certains critères. Le vieux véhicule à remplacer doit par exemple appartenir au bénéficiaire de la prime depuis au minimum un an ou encore, doit impérativement être immatriculé en France. Quant au nouveau, celui-ci peut être neuf ou d’occasion et doit, entre autres, présenter un "taux d’émission de CO2 inférieur ou égal à 50 g/km", rappelle le gouvernement. Il peut alors s’agir d’une voiture électrique, mais également d’une hybride rechargeable.
Le bonus écologique
Pour sa part, le bonus écologique peut être alloué aux nouveaux propriétaires sans reprise d’un ancien véhicule. Cette aide, elle aussi accordée par l’Etat, concerne uniquement les voitures électriques ou hybrides neuves. Après les récentes annonces d’Emmanuel Macron, son montant maximum est de 7000 euros - contre 6000 jusqu’alors. Là aussi, ledit véhicule doit afficher un taux d’émission maximum de 50 g/km. Autres contraintes pour bénéficier du fameux bonus écologique, le nouveau véhicule ne pourra être revendu l’année suivant l’achat, ni avant que celui-ci n’ait parcouru au moins 6000 km.
Les aides régionales
Outre les principales aides nationales proposées par l’Etat pour l’achat d’une voiture électrique, certaines régions proposent également des enveloppes supplémentaires à leurs habitants. Par exemple, l’Île-de-France propose aux résidents hors du Grand Paris et travaillant en Zone à faibles émissions (ZFE), de remplacer leur voiture classée crit’air 3, 4 ou 5 par une version électrique. Quant au montant de l’aide, il dépend des revenus du bénéficiaire et oscille entre 1500 et 6000 euros. Là, il convient de se rapprocher de sa région pour connaître les primes qui peuvent être accordées à l’acheteur.
Si à l’usage, la voiture électrique présente l’avantage de limiter les rejets d’émissions de gaz à effet de serre par rapport aux versions thermiques, celle-ci pose toutefois question à d’autres égards, entraînant d’autres types de pollution sur l’ensemble de son cycle de vie : disponibilité des matières premières, recyclage des batteries... La semaine dernière, l’Agence de la transition écologique (Ademe) a fait paraître un avis sur le sujet. Selon elle, la voiture électrique est écologique à condition qu’elle reste légère. On parle alors d’un modèle équipé d’une batterie de moins de 60 kWh : son impact carbone serait alors 2 à 3 fois moindre que celui d’une voiture thermique similaire. Autre enseignement de l’Agence, ce type de véhicule, considérant l’ensemble de sa durée de vie, reviendrait moins cher à son propriétaire.
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