Selon l’ADEME, le chauffage représente 66% de la consommation d’énergie d’un logement. Si le choix du système est avant tout guidé par son coût sur la facture d’électricité, la question environnementale prend également de l’importance. Avec la disparition prévue du chauffage au fioul en 2030 et l’augmentation des prix du gaz, le choix d'un chauffage écologique devient une alternative envisageable. Voici quelques pistes.
La chaudière à bois
Avec seulement 30 grammes d’équivalent CO2 par kWh, il s’agit d’un des modes de chauffage les plus "propres", selon le cabinet Carbone 4. Si des risques de pollution existent, ils sont majoritairement liés à une mauvaise pratique. L'ADEME recommande notamment d'éviter d'utiliser du bois humide ou traité, et d'effectuer un entretien régulier des conduits.
Le faible impact écologique du chauffage au bois s’explique également par la gestion des forêts en France : 64% du bois de chauffage est issu des forêts, et 13% provient de la récupération, selon l’ADEME. L’agence précise également que les forêts françaises croissent 50% plus vite que les prélèvements de bois chaque année.
La pompe à chaleur
De plus en plus populaire dans les maisons, ce système permet de réutiliser la chaleur accumulée dans le logement, tout en ne produisant que 50 grammes d’équivalent CO2 par kWh. Deux systèmes sont possibles : l’aérothermique, qui utilise deux unités pour récolter l’air et le stocker d’une part avant de le redistribuer, ou bien le système géothermique qui puise la chaleur dans le sol. Si ce dernier s’avère coûteux à l’installation, il permet cependant de générer 4 fois moins de CO2 qu'une chaudière au fioul, selon EDF.
Le chauffage solaire
S’il utilise la source d’énergie la plus propre possible, le potentiel du chauffage solaire le limite à un rôle de système d'appoint pour le foyer. Selon la zone géographique d’exposition au soleil, l’ADEME estime que l’énergie solaire ne peut couvrir qu'entre 40 et 60% des besoins en chauffage d’un logement. Une fois les capteurs solaires installés sur le toit, l’installation permet de distribuer l’énergie accumulée dans un réseau de tuyauterie classique pour être ensuite distribuée dans les radiateurs de la maison.
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