L'empreinte carbone de nos livraisons dépend du mode de transport de la marchandise mais aussi de son stockage.
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Un nouvel outil pour évaluer l’empreinte carbone de ses livraisons

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Acheter en ligne est devenu une pratique incontournable pour de nombreux Français. Celle-ci n’est toutefois pas sans conséquence pour la planète, notamment au moment de la livraison. Pour décrypter son impact carbone, l'ADEME vient de publier un nouvel outil.

La livraison de nos commandes en ligne émet des émissions de CO2 qu'il est parfois difficile d'estimer. L’empreinte carbone de nos colis dépend d’un certain nombre de facteurs qu’il est important de garder en tête si l’on tente de réduire ses émissions de gaz à effet de serre.

Parmi les gestes qui permettent de limiter les émissions de CO2 de ses livraisons, le choix du mode de transport final – celui utilisé pour ramener le colis chez soi – est le plus déterminant. Aller chercher son colis à pied et pas en voiture peut faire une différence de plusieurs kilos de CO2, selon le type d’objets. 

Le choix du type de livraison est également important. S’il est très pratique, le click and collect s’avère être la méthode la plus génératrice de gaz à effet de serre, notamment parce que les produits doivent être stockés sur le site. 

Le simulateur de l’ADEME permet de calculer facilement l’empreinte carbone de ses livraisons. Il prend en compte plusieurs facteurs déterminants. Tout d’abord, le type d’achat est important car le temps passé en ligne pour choisir un produit n’est pas le même s’il s’agit d’un smartphone ou d’un livre. Un temps long induit forcément une empreinte numérique supérieure

Un outil innovant

Le type d’emballage est aussi à prendre en compte. En effet, les articles volumineux auront besoin de plus de protection pour résister au transport. Les matériaux utilisés pour ces emballages ont eux-mêmes une empreinte carbone.  

Les émissions générées par le stockage sont également déterminantes. Plus il dure longtemps, plus il implique de consommer de l’énergie dans l’entretien de l’entrepôt, son éclairage, sa maintenance, la gestion des stocks ou encore les conditions de conservation.

Pour aller plus loin :  L’écologie à la maison” 

Enfin, le transport en lui-même, que ce soit celui effectué par le vendeur vers l’endroit où l’acheteur récupère son colis ou celui effectué par l’acheteur jusqu’à chez lui, a un impact carbone à prendre en compte. Plus la distance globale parcourue par le colis sera courte et faite à bord de mobilités douces, moins ces émissions seront réduites.