En 2016, une étude de l'UNPD a montré l'impact significatif des actions portées par l'entreprise sur la vie des femmes productrices de karité.
© L'Occitane
INFO PARTENAIRE

Le karité : l’or des femmes du Sahel

Le karité est connu dans le monde entier sans pour autant que l’on sache d’où il vient, ni dans quelles conditions il est produit. “L’arbre à beurre” a pourtant plusieurs particularités : il ne pousse qu’au Sahel à l’état sauvage, et il est devenu un outil d’émancipation des femmes dans cette région du monde grâce à la mise en place d’un partenariat depuis plus de quarante ans avec "L’Occitane". Explications.

La production de beurre de karité est une activité ancestrale au Sahel, et plus particulièrement au Burkina Faso où des femmes sont à la manœuvre 90% du temps. Il s’agit pour elles d’une opportunité unique pour s'émanciper et vivre dans des conditions décentes. C’est notamment le cas de celles impliquées dans le partenariat développé par le département Biodiversité & Ingrédients Durables de la marque de cosmétiques L’Occitane, qui les accompagne depuis près de trente ans.

L’enjeu du karité au Burkina Faso 

Le karité (Vitellaria paradoxa parkii) est un arbre soudano-sahélien qui pousse dans près de vingt pays, tout le long de la bande sahélienne. Adaptée au climat aride de cette région, sa culture représente un potentiel économique impressionnant pour les principaux pays producteurs au monde, et notamment le Burkina Faso. Le pays a vu ses exportations passer de 52,7 millions de dollars (29,1 milliards FCFA) à 61,8 millions de dollars américains (34,2 milliards FCFA), en trois ans et les volumes sont en constante augmentation, rapporte l’Agence d’information du Burkina Faso (AIB).

Au-delà de l'aspect économique, le potentiel du karité est aussi social pour les collectrices : il participe au renforcement de leur place au sein de la société. Pour se donner plus de poids, elles se regroupent et forment des coopératives de productrices qui maîtrisent toute la chaîne de valeur : de la cueillette des noix de karité qu’elles transforment en beurre, jusqu’à la vente du produit fini. Toutefois, ces groupements de femmes manquent souvent de compétences pour structurer leur action. 

Le parti pris de L’Occitane : un partenariat éthique et durable

Dans ce contexte, certains acteurs s’engagent, à l’instar de L’Occitane qui travaille depuis plus de quarante ans (date du premier voyage au Burkina Faso du fondateur de la marque, Olivier Baussan) sur le karité en mettant en place des partenariats éthiques avec des femmes qui travaillent localement ce produit incontournable. Parmi les mesures mises en place, le choix de payer 2,5 fois plus cher que le prix du marché son beurre de karité ce qui permet par exemple aux productrices d’accéder à une sécurité économique et de gagner en indépendance. 

En 2018, la marque a même décidé d’aller encore plus loin en dépassant le cadre du partenariat commercial, durable et équitable déjà établi, à travers son programme RESIST (Resilience, Ecology, Strengthening, Independence, Structure, Training). Une initiative qui a pour vocation d’améliorer de manière durable les conditions des productrices de beurre de karité biologique et équitable au Burkina Faso. Les objectifs sont multiples : préserver l’arbre à karité pour que les femmes puissent en tirer un salaire sur le long terme, moderniser et verdir les procédés de fabrication et enfin, favoriser l’autonomie des femmes, en diversifiant leurs revenus. Ce programme d’envergure vise à renforcer la résilience des femmes face aux aléas climatiques et économiques

Trois ans après, RESIST a porté ses fruits puisque plus de 8 500 productrices ont été formées à des techniques agronomiques vertueuses qui permettent aux arbres de se régénérer. Au total, ce sont 33 parcs qui ont été créés, afin de sécuriser l’accès des femmes à des noix de karité biologiques. 

Aujourd’hui, trois membres de l’équipe Biodiversité et Ingrédients durables de L’Occitane travaillent sur place, au plus proche des coopératives de productrices. La marque achète depuis toujours un produit déjà transformé artisanalement, alors que l'extraction industrielle permet d’obtenir un meilleur rendement en beurre. En faisant ce choix, la marque vise non seulement à valoriser le produit, mais aussi le travail des femmes avec un prix équitable pour un produit final garant d’un savoir-faire respectueux de l’environnement. 

Prochaine destination : le Ghana 

Si le programme arrive aujourd’hui à maturité au Burkina Faso, la marque a souhaité s’engager dans une stratégie de diversification de ses approvisionnements. Chaque année, l’Afrique produit environ 800 000 tonnes de beurre de karité. Bien qu’on ne puisse qu’estimer aujourd’hui le volume exact de cette industrie, son importance est énorme et offre des compléments de ressources à des millions de femmes au Nigeria, au Mali, au Burkina Faso, ou encore au Ghana où L’Occitane déploie un partenariat complémentaire, tout en pérennisant ses actions au Burkina Faso.  

Par ses actions sur ces deux territoires et son rôle au sein de la Global Shea Alliance, où elle siège et partage notamment ses innovations en open-source, la marque poursuit et étend sa zone d’impact. Elle souhaite aujourd’hui dépasser son approche sectorielle centrée sur le karité pour déployer son soutien à l’ensemble des acteurs du même territoire. Cette nouvelle approche territoriale permettra de renforcer durablement la filière.

En partenariat avec L'Occitane. 

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