Hier soir, 20h00, les premiers résultats tombent. En tête, le parti dirigé par Jordan Bardella (Rassemblement national) qui arrive premier avec 29.25 % des voix. Il est suivi de près par l'Union de la gauche, ou Nouveau Front populaire qui récolte 27.99 % des voix. Le camp présidentiel ferme le podium, avec 20.04 % des suffrages.
Les projections de sièges sont nombreuses, mais à prendre avec des pincettes, puisqu'il faut prendre en compte les désistements à venir pour faire barrage à l'extrême droite, mais aussi les alliances, notamment celles entre les Républicains et le Rassemblement national. Mais au sortir de ce premier tour, quel bilan tirer du côté des Écologistes ?
Une nouvelle dynamique en marche pour l'Union de la gauche
Au sein de cette union, et selon des estimations, c'est LFI (La France Insoumise) qui emporterait la majorité des sièges (entre 58 et 72.) Ils seraient suivis du Parti socialiste (33 à 43 sièges), juste devant les Écologistes (28 et 38) et le PCF (Parti Communiste Français), entre 6 et 12.
Nombre de circonscriptions ont déjà été remportées au premier tour par cette union. Parmi eux, cinq écologistes ont été élus hier soir. On retrouve ainsi Marie-Charlotte Garin (3e circonscription du Rhône) et Sophie Taillé-Polian (11e circonscription, Val de Marne), mais aussi trois à Paris : Sandrine Rousseau (9e circonscription), Pouria Amirshahi (5e circonscription) et Eva Sas (8e circonscription). Pour rappel, les écologistes n'étaient que 92 à se présenter sous la bannière du NFP dans toute la France.
Plus largement, après ce premier tour, ce sont 412 candidats du Nouveau Front populaire qui sont encore en lice. Parmi eux, 163 insoumis, 136 socialistes, 77 écologistes et 33 communistes.
Des projections à prendre avec précaution
Attention cependant, les projections de sièges sont incertaines. Marine Tondelier (présidente des Écologistes) le rappelait encore quelques jours avant les élections : "Si nous sommes en troisième position et que nous risquons de faire élire quelqu'un d'extrême droite, nous nous désisterons."
Pour aller plus loin : " La transition écologique Made in France”
Une déclaration que l'ensemble de l'union de la gauche semble suivre, comme annoncé par Jean-Luc Mélenchon hier soir qui a déclaré que le NFP retirerait systématiquement son candidat si celui-ci est arrivé 3e, afin de faire barrage au RN.