La loi "Climat et résilience" en débat à l'Assemblée nationale
Au lendemain d'une journée de manifestations pour une "vraie loi climat", l'Assemblée nationale s'est penchée dès le 29 mars sur le projet de loi "Climat et résilience". Trois semaines de discussions agitées sont prévues au Palais Bourbon autour de ce texte qui divise.
Composé de 69 articles, il s'attaque à différents sujets soulevés par la Convention citoyenne pour le climat dans leurs propositions. Publicité pour les énergies fossiles, restrictions sur les vols intérieurs, menus végétariens dans les cantines ou encore étiquetage environnemental sont par exemple mis sur la table. Pour les 150, les associations écologistes ou encore une partie de l'opposition de gauche, le texte est en deçà de leurs espérances.
Score carbone et publicité, sujets déjà tranchés
Pour l'heure, les députés se sont déjà prononcés sur la question de la mise en place d'un score carbone. Ils ont voté en faveur d'un étiquetage environnemental sur les produits en "priorité" dans le secteur de l'habillement, et ce sous forme d'expérimentation dans un premier temps.
Le 2 avril, ils se sont également penchés sur l'interdiction de la publicité pour les énergies fossiles et ont durci les propositions : alors que le texte initial ne mentionnait que la "vente" de ces dernières, c'est finalement la "commercialisation et la promotion" qui a été adoptée en séance.
L'équivalent de la surface des Pays-Bas a été déforestée en 2020
La surface de forêt vierge tropicale détruite en 2020 est équivalente à la taille des Pays-Bas, a-t-on appris dans le rapport annuel du Global Forest Watch. Des arbres envolés en fumée ou abattus par les Hommes à un rythme toujours plus élevé, malgré la crise économique liée au Covid-19. Basés sur des données satellites, les auteurs de l'étude ont ainsi enregistré la destruction en 2020 de 4,2 millions d'hectares de forêts primaires tropicales, cruciales pour la biodiversité de la planète et le stockage du carbone, soit 12 % de plus que l'année précédente.
Le pays le plus touché est le Brésil, avec une surface disparue trois fois supérieure à celle de la République démocratique du Congo, deuxième du classement. Au total, les tropiques ont perdu 12,2 millions d'hectares de couverture forestière (qui inclut tous types de forêts et plantations) en 2020. Sans surprise, le moteur principal de cette destruction est toujours l'agriculture. Mais les chercheurs pointent aussi du doigt cette année les vagues de chaleur et la sécheresse qui ont alimenté des incendies dévastateurs en Australie, en Sibérie et jusqu'aux confins de l'Amazonie.
Avec AFP.
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