Afin de répondre aux préoccupations de ses étudiants et étudiantes sur le climat et l’environnement, CentraleSupélec, école d’ingénieurs faisant partie de l’université Paris-Saclay, a annoncé le 3 février dernier la parution de son premier "Guide des labels climatiques".
Ce livret numérique d'une vingtaine de pages propose des clés de lecture pour analyser les labels et scores RSE liés aux enjeux climatiques, et ainsi aider les élèves à "aligner leurs choix professionnels avec leurs convictions et valeurs personnelles, en se basant sur une analyse objectivée", fait savoir CentraleSupélec dans un communiqué de presse.
A lire aussi : "Qu'est-ce que le label DD&RS ?"
Un guide "pratique et appliqué"
L’école ajoute que la publication de ce guide fait suite aux engagements DDRS (label développement durable et responsabilité sociale) pris ainsi qu’aux actions inscrites par celle-ci dans son plan stratégique 2030 en termes de formation et de recherche.
Découpé en cinq chapitres, cet outil - qui se veut "pratique et appliqué", met à disposition une grille de lecture et d’analyse des labels RSE, puis l’applique aux labels relatifs à la transition climatique.
Il permet de mieux comprendre ce qui est évalué par les différents labels, comment ils sont construits, et ce qu’ils disent (et ne disent pas) de l’engagement des acteurs économiques. En outre, il fait toucher du doigt la complexité qu’il y a à mesurer et apprécier la maturité des entreprises et organisations en matière de RSE", souligne l’école dans son communiqué de presse.
17 labels analysés
Pour "évaluer la pertinence du système de notation utilisé" dans les certifications RSE, deux axes ont été privilégiés dans le guide : la fiabilité (informations conformes à la réalité des efforts fournis) et l’ambition (valorisation des efforts faits sur la problématique RSE regardée).
"En appliquant ces clés de lecture aux certifications relatives à la transition climatique, 17 labels ont été analysés. Une analyse complémentaire fait ressortir 2 labels sur les 17 - Carbon Disclosure Project (CDP) et Science base target initiative certification (SBTi) - comme étant les plus pertinents pour apprécier l’engagement d’une organisation en matière de climat et comme étant suffisamment représentés dans l’écosystème de l’établissement. La conjonction de ces deux labels permet de s’assurer que l’organisation évaluée est consciente et déterminée à agir et du sérieux de son engagement", indique Centrale Supélec, avant d’ajouter : “toutefois, CDP et SBTi ne sont pas non plus sans limites, justifiant de garder un regard critique et de faire preuve de nuance dans ses appréciations."
L’école prévoit une mise à jour du guide chaque année, et d’autres déclinaison sur d’autres aspects de la RSE, comme le handicap ou encore la CSRD (extra-financier)...
A lire aussi : "4 formations pour s’engager dans la RSE et le développement durable"